Fight For Dignity

Chaque année, 200 000 femmes en moyenne sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles1. 1 femme sur 3 sera victime de violence au cours de sa vie2.

Face à ces chiffres alarmants, les professionnels de santé, les travailleurs sociaux et les différents intervenants doivent jouer un rôle majeur dans la prise en charge des victimes de violences. En effet :

  • Les violences faites aux femmes ont des conséquences sur leur santé mentale, génésique, physique et sur leurs enfants.
  • Elles engendrent des coûts socio-économiques élevés en soins de santé, en perte de productivité et en mesures de répression des violences3.

De manière générale, la prise en charge de ces femmes est insuffisante ou mal adaptée. Les recommandations sont claires, les femmes doivent recevoir une prise en charge globale (médicale, psychologique, sociale et judiciaire) qui soit la plus précoce possible et adaptée et en privilégiant l’unité de lieu.

La méthode Fight for Dignity

Face à ce constat, Laurence Fischer a développé une méthode de karaté adapté pour accompagner les femmes ayant vécu des violences. Le but : que les femmes reprennent conscience de leur corps et se reconnectent tout en retrouvant estime et confiance en soi. Mais ce n’est pas un atelier de self-defense.

L’atelier de karaté Fight for Dignity est pleinement intégré au parcours de soins proposé dans les structures médicalisées accueillant les femmes ayant vécu des violences. Les séances sont dispensées par des enseignant.e.s diplômé.e.s d’Etat et formé.e.s par nos soins sur la méthode pédagogique mais aussi sur les troubles de stress post-traumatique dont souffrent les femmes bénéficiaires des séances.

Appliquée en premier lieu au sein de la Maison Dorcas, érigée par la Fondation Panzi du Dr Denis Mukwege à Bukavu (RDC), cette méthode, alliant exercices et jeux d’échauffement, de techniques/gestes de karaté, et de relaxation, a été dupliquée en France à partir de 2018. Le premier atelier, à la Maison des femmes de Saint-Denis (93), a été rejoint, en six années, par 14 autres, tous intégrés à une structure médicalisée, à l’approche holistique, afin que les bénéficiaires soient toujours adressées par le corps médical.

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